Groupe de supervision ES

$35.00

La santé relationnelle s’établit et se maintient par notre capacité à être présent aux clients qui viendront former notre clientèle. Au-delà de l’intention que nous avons chacun d’accueillir l’autre tel qu’il est, il y a la présence indéniable de notre « moi » respectif qui agit sur cette intention d’accueil, et parfois la fait dérailler. Essentiellement, la capacité d’une personne à entrer en relation avec l’autre dépend d’abord et avant tout de sa capacité à entrer en relation avec elle-même de manière authentique. Le métier de thérapeute, quelle que soit sa modalité, est à la fois gratifiant et stimulant. Quand on y pense, on ne dispose que d’un seul instrument : son corps – et son intention de rester ouvert et conscient.

La supervision se concentre sur le client vu à travers la lentille du thérapeute. En fin de compte, nous ne rencontrons que nous-mêmes. Au cours des séances de supervision mensuelles, il devient possible d’identifier et d’explorer ce qui nous empêche d’être aussi ouverts et accueillants que nous avons l’intention de l’être.

Ces difficultés sont généralement le reflet direct de nos blessures, distorsions ou points aveugles, qui ont tendance à prendre racine dans notre passé, souvent dans notre enfance. La relation que chacun d’entre nous entretient avec lui-même est unique. Par définition, une blessure ou un traumatisme – déclenche une stratégie de survie ou des défenses – sont souvent mis en place puis oubliés ; ils sont à l’opposé de l’ouverture.

Plus une blessure ou un traumatisme est survenu tôt dans la vie d’une personne, plus la stratégie de survie adoptée est primitive et relativement inconsciente. Plus le temps a passé depuis la mise en place de la stratégie, plus celle-ci fait partie de l’identité de la personne et s’intègre dans les explications qu’elle se donne sur le monde ; c’est un système assez homogène et infaillible. Pour prendre conscience de ces différentes stratégies et du système de croyances qui leur est attaché, il faut augmenter la conscience de soi, se donner le temps de reconnaître et d’apprendre les signes qui annoncent que ces stratégies, aujourd’hui obsolètes, ont été activées et apprendre à les démanteler, pour finalement intégrer la blessure ou le traumatisme d’origine. Il est important de souligner qu’il s’agit d’un travail continu et confrontant qui convient parfaitement au travail de groupe.

Les clients viennent souvent nous voir dans un état de vulnérabilité, après avoir eux-mêmes été poussés à mettre en œuvre leurs stratégies de survie. En tant que praticiens, nous devons prêter attention à nos défenses et à celles de nos clients, afin de trouver un moyen de rester conscients d’une large gamme d’émotions déclenchées à l’intérieur et à l’extérieur. Ce travail d’observation demande beaucoup de patience, d’humilité et de compassion et est d’autant plus fructueux qu’il est pratiqué en groupe, d’où la supervision de groupe.

Au fur et à mesure que le groupe de supervision se développe, un niveau élevé de sécurité et d’intimité est créé entre les travailleurs et le superviseur. Le groupe apprend un langage commun qui lui permet de naviguer dans cette zone délicate où l’autre et le soi peuvent se confondre, où le présent devient le passé, où l’âge chronologique se télescope… L’identification par le praticien de la situation originelle évoquée par un client, lui permettra de retrouver son terrain, d’être à nouveau présent. Parfois, les émotions et les situations identifiées exigeront du praticien un travail thérapeutique personnel supplémentaire, qui dépasse évidemment les paramètres du groupe de supervision. Le groupe est très vivant et ce que l’un partage résonnera chez l’autre et ainsi de suite. Avec le temps, les principes de ce type de présence et d’acceptation de soi et des autres deviennent fermement ancrés et actifs, même en dehors des heures de supervision.

 

Les thèmes abordés sont les suivants :

1-Unité – le toi en moi

le corps à l’écoute

l’espace liminal et le fait de travailler avec le cerveau droit plutôt qu’avec le cerveau gauche – il ne s’agit pas de

solutions

2- Confidentialité – comment présenter un cas : que dire/partager à propos du client,

sur votre processus/état

3- Le bilan – que partager lorsque nous faisons le point au début de chaque session ?

Le présent d’aujourd’hui et la mise à jour ou le reliquat d’hier

4-Projection et transfert Comment faire la différence ?

Du client au praticien et vice versa

Entre les membres du groupe

Apprendre à être transparent

5- Types de réactions/réponses qui pourraient surgir en vous en tant que membre du groupe

Nombreuses occasions de recadrer et de libérer le passé

6- Supervision par les pairs – comment le faire – leadership tournant…

 

Lundi de 18h30 à 21h : 1- 16 octobre (en direct), 2- 27 novembre (en direct), 3- 15 janvier (zoom), 4- 26 février (zoom), 5- 8 avril (zoom), 6- 3 juin (en direct)

La première demi-heure de chaque supervision sera enregistrée et traitera des aspects essentiels de la supervision. Les deux heures suivantes ne seront pas enregistrées et seront des supervisions à proprement parler. Le prix de chaque supervision est de 35$ par session. Les étudiants ne paient que pour les sessions auxquelles ils assistent. Il est préférable d’assister à toutes les sessions.

Le conteneur de supervision sera dirigé par Paule Guérard, assistée de Marjorie Silcoff.

Description

La santé relationnelle s’établit et se maintient par notre capacité à être présent aux clients qui viendront former notre clientèle. Au-delà de l’intention que nous avons chacun d’accueillir l’autre tel qu’il est, il y a la présence indéniable de notre « moi » respectif qui agit sur cette intention d’accueil, et parfois la fait dérailler. Essentiellement, la capacité d’une personne à entrer en relation avec l’autre dépend d’abord et avant tout de sa capacité à entrer en relation avec elle-même de manière authentique. Le métier de thérapeute, quelle que soit sa modalité, est à la fois gratifiant et stimulant. Quand on y pense, on ne dispose que d’un seul instrument : son corps – et son intention de rester ouvert et conscient.

La supervision se concentre sur le client vu à travers la lentille du thérapeute. En fin de compte, nous ne rencontrons que nous-mêmes. Au cours des séances de supervision mensuelles, il devient possible d’identifier et d’explorer ce qui nous empêche d’être aussi ouverts et accueillants que nous avons l’intention de l’être.

Ces difficultés sont généralement le reflet direct de nos blessures, distorsions ou points aveugles, qui ont tendance à prendre racine dans notre passé, souvent dans notre enfance. La relation que chacun d’entre nous entretient avec lui-même est unique. Par définition, une blessure ou un traumatisme – déclenche une stratégie de survie ou des défenses – sont souvent mis en place puis oubliés ; ils sont à l’opposé de l’ouverture.

Plus une blessure ou un traumatisme est survenu tôt dans la vie d’une personne, plus la stratégie de survie adoptée est primitive et relativement inconsciente. Plus le temps a passé depuis la mise en place de la stratégie, plus celle-ci fait partie de l’identité de la personne et s’intègre dans les explications qu’elle se donne sur le monde ; c’est un système assez homogène et infaillible. Pour prendre conscience de ces différentes stratégies et du système de croyances qui leur est attaché, il faut augmenter la conscience de soi, se donner le temps de reconnaître et d’apprendre les signes qui annoncent que ces stratégies, aujourd’hui obsolètes, ont été activées et apprendre à les démanteler, pour finalement intégrer la blessure ou le traumatisme d’origine. Il est important de souligner qu’il s’agit d’un travail continu et confrontant qui convient parfaitement au travail de groupe.

Les clients viennent souvent nous voir dans un état de vulnérabilité, après avoir eux-mêmes été poussés à mettre en œuvre leurs stratégies de survie. En tant que praticiens, nous devons prêter attention à nos défenses et à celles de nos clients, afin de trouver un moyen de rester conscients d’une large gamme d’émotions déclenchées à l’intérieur et à l’extérieur. Ce travail d’observation demande beaucoup de patience, d’humilité et de compassion et est d’autant plus fructueux qu’il est pratiqué en groupe, d’où la supervision de groupe.

Au fur et à mesure que le groupe de supervision se développe, un niveau élevé de sécurité et d’intimité est créé entre les travailleurs et le superviseur. Le groupe apprend un langage commun qui lui permet de naviguer dans cette zone délicate où l’autre et le soi peuvent se confondre, où le présent devient le passé, où l’âge chronologique se télescope… L’identification par le praticien de la situation originelle évoquée par un client, lui permettra de retrouver son terrain, d’être à nouveau présent. Parfois, les émotions et les situations identifiées exigeront du praticien un travail thérapeutique personnel supplémentaire, qui dépasse évidemment les paramètres du groupe de supervision. Le groupe est très vivant et ce que l’un partage résonnera chez l’autre et ainsi de suite. Avec le temps, les principes de ce type de présence et d’acceptation de soi et des autres deviennent fermement ancrés et actifs, même en dehors des heures de supervision.

 

Les thèmes abordés sont les suivants :

1-Unité – le toi en moi

le corps à l’écoute

l’espace liminal et le fait de travailler avec le cerveau droit plutôt qu’avec le cerveau gauche – il ne s’agit pas de

solutions

2- Confidentialité – comment présenter un cas : que dire/partager à propos du client,

sur votre processus/état

3- Le bilan – que partager lorsque nous faisons le point au début de chaque session ?

Le présent d’aujourd’hui et la mise à jour ou le reliquat d’hier

4-Projection et transfert Comment faire la différence ?

Du client au praticien et vice versa

Entre les membres du groupe

Apprendre à être transparent

5- Types de réactions/réponses qui pourraient surgir en vous en tant que membre du groupe

Nombreuses occasions de recadrer et de libérer le passé

6- Supervision par les pairs – comment le faire – leadership tournant…

 

Lundi de 18h30 à 21h : 1- 16 octobre (en direct), 2- 27 novembre (en direct), 3- 15 janvier (zoom), 4- 26 février (zoom), 5- 8 avril (zoom), 6- 3 juin (en direct)

La première demi-heure de chaque supervision sera enregistrée et traitera des aspects essentiels de la supervision. Les deux heures suivantes ne seront pas enregistrées et seront des supervisions à proprement parler. Le prix de chaque supervision est de 35$ par session. Les étudiants ne paient que pour les sessions auxquelles ils assistent. Il est préférable d’assister à toutes les sessions.

Le conteneur de supervision sera dirigé par Paule Guérard, assistée de Marjorie Silcoff.